Le Kbis d’une société peut être considéré comme sa carte d’identité. C’est un document extrait du registre de commerce que l’entreprise obtient auprès du greffe du tribunal de commerce auprès duquel l’entreprise s’est faite immatriculée. C’est d’ailleurs pourquoi, il est aussi appelé extrait Kbis.
Traditionnellement dynamique, l'activité des notaires connaît un ralentissement significatif en volume et en valeur. Cet état de fait résulte de différents facteurs.
En effet, l'activité des notaires est très liée au marché de l'immobilier. Or celui-ci est en proie aux pires difficultés. Ce qui entraîne ipso facto une diminution de leurs interventions tant au niveau des négociations que des actes de vente.
D'autre part, la situation économique tendue a provoqué la fermeture de nombreuses entreprises, et limite également les créations ainsi que les reprises d'activités. De ce fait, même sur ce segment, les notaires font face à une réduction de leurs prestations.
Enfin, d'autres acteurs sont positionnés sur les activités hors monopole : juristes, experts comptables par exemple. Ceci entraîne une pression concurrentielle qui réduit la part de marché des notaires.
Pour maintenir un niveau d'affaires satisfaisant, les professionnels s'organisent. Beaucoup d'entre eux se diversifient dans des activités très lucratives : conseil fiscal ou patrimonial notamment.
Le secteur de la discothèque est confronté depuis plusieurs années à des difficultés de plusieurs ordres. Les pouvoirs publics luttent contre le tabac, la consommation excessive d’alcool, et les nuisances sonores. D’autre part, la clientèle des discothèques est essentiellement constituée de jeunes : 70% de moins de 25 ans.
Or les jeunes sont de plus en plus attirés vers d’autres types de sorties : soirées organisées sur le Net, fêtes d’étudiants par exemple. Ceci a pour conséquence les nombreuses fermetures d’établissement.
Le métier de taxi est réglementé, il nécessite de passer un diplôme et d'acquérir une licence. A Paris et en Ile de France, la licence de taxi est onéreuse mais compte tenu de leur rareté, les banques acceptent de les financer.
Depuis plusieurs années le secteur de la restauration traditionnelle est malmené.
L'activité est en régression et ses résultats progressent peu. On dénombrait 102 917 Ètablissements en 2010, et en 2009 le chiffre d'affaires total du secteur Ètait de 24 963 milliards d'euros. Sur une base de 100, le chiffre d'affaires Ètait de 118,7 en 2007. Il a chuté à 117,5 en 2008, pour revenir au même niveau de 118,7 en 2009.
Le chiffre d'affaires du secteur progresse du fait des produits à forte valeur ajoutée. Cette augmentation se fait malgré la stagnation de la consommation de pain en général.
Les grandes surfaces attirent la clientèle avec une politique de prix et de choix variés, et également un effort sur des produits spéciaux. Elles concurrencent fortement les boulangers traditionnels qui dominent très largement le marché.
L'arrivée des terminaux de cuisson a provoqué une mutation du secteur. Les réseaux s'y sont fortement développés. Les boulangeries traditionnelles se sont également organisées pour faire face à ces concurrences. Elles signent souvent des accords de partenariats avec les meuniers et proposent des produits labélisés : Banette par exemple. Elles proposent également de la petite restauration.
Certains établissements connaissent de réelles difficultés et ne peuvent se pérenniser. Il s'agit principalement des boulangers qui n'offrent qu'un seul type de produits, alors que la diversification permet d'attirer plus de clientèle. Les établissements des zones rurales sont également très touchés. Avec des chiffres d'affaires en baisse, ces professionnels ne peuvent plus réaliser les investissements nécessaires à la poursuite de leur activité. De plus, ils sont directement en concurrence avec les produits diversifiés et attrayants des grandes surfaces.
La baisse de la fréquentation hôtelière est générale. Les entreprises réduisent le plus possible les voyages d’affaires. Les touristes nationaux préfèrent les hébergements non marchands : amis, famille. Enfin, la crise frappe aussi les touristes étrangers qui limitent leurs séjours. Dans ce contexte de crise globale, le segment le plus touché est celui de l’hôtellerie de luxe qui dépend particulièrement du tourisme international. La profession est obligée de se réorganiser. Des hôteliers indépendants rejoignent des labels ou des groupements ce qui leur permet de réaliser des économies d’échelle, avec en particulier la centralisation des réservations, et des achats. Des grands groupes rachètent des établissements. Le segment bas de gamme, 1 ou 0 étoile, attire de plus en plus les grands acteurs du secteur. Quelques facteurs contribuent toutefois à soutenir l’activité : les vacanciers prennent principalement leurs vacances en France et le taux de la TVA a été réduit à 7% dans la restauration – 75% des hôtels sont concernés. Depuis octobre 2009, la classification des hôtels a été clarifiée avec désormais 1 à 5 étoiles. La nécessaire modernisation des établissements est favorisée par le Prêt participatif pour la rénovation hôtelière.
Dans le contexte économique actuel, la branche de la restauration rapide offre de très bonnes perspectives. En 2010, on dénombrait en France 49 000 établissements pour un chiffre d'affaires de 10 milliards d'euros en 2009. Alors qu'en 2006 seulement 3 533 établissements ont été créés, ce chiffre est de 11 560 en 2010. En effet une clientèle de plus en plus nombreuse est à la recherche d'une offre de restauration économique. À cela s'ajoute l'impact des évolutions du mode de vie qui raccourcit le temps consacré aux repas. Profiter de cette tendance tout en attirant une nouvelle clientèle, tel est l'enjeu pour ce secteur.
Le succès du camping ne se dément pas au fil des années. Avec 5 000 établissements pour un chiffre d'affaires de 1,5 milliard en 2009, c'est le premier mode d'hébergement touristique en France en termes de nuitées.
Arrivé à saturation il poursuit son évolution grâce à l'amélioration des prestations et des services offerts. En effet 70% des nuitées sont réalisées dans des campings 3 ou 4 étoiles. La clientèle recherche plus de confort d'où le succès des mobils-home. Les campings disposant d'une piscine chauffée font eux aussi la différence. Pour faire face à cette évolution, la profession s'organise. Une charte Camping Qualité a été édictée et répertorie les différents obligations de la profession. La tendance est également d'offrir de plus en plus d'emplacements locatifs pour les mobils-home ou d'autres types d'hébergement légers.
Depuis plusieurs années le secteur des tabacs-débits de boisson connaît d'importantes difficultés.
Les politiques publiques de lutte contre le tabagisme réduisent notablement les chiffres d'affaires de ce segment. L’interdiction de fumer dans les lieux publics et les augmentations dissuasives des prix du tabac ont fragilisé le secteur. Il bénéficie de mesures d'accompagnement, en particulier les contrats d'avenir signés avec la Confédération des Débitants de Tabac de France, compensent une partie de la baisse du chiffre d'affaires.
Quant au secteur des boissons, il connaît lui aussi un ralentissement durable. La répression renforcée de l'alcool au volant, les campagnes contre l'alcoolisme, mais aussi l'évolution des modes de vie, ont fragilisé ce segment. Grâce au contrat d'avenir et à la baisse de la TVA à 5,5% -hors boissons alcoolisées- les professionnels parviennent à rétablir leur marge. Malgré ces mesures, chaque année beaucoup d'affaires disparaissent. Celles qui demeurent sont condamnées à la diversification : presse, restauration rapide, PMU, etc.